En
cycle 2, l’enfant est placé face à des situations diverses, à des
interrogations, des problèmes concrets et expérimentaux. Il mène différents
types d’activités, parmi lesquelles on distingue :
- 1. L’exploration,
le tâtonnement expérimental puis l’investigation pour appréhender le monde qui
l’entoure, satisfaire sa curiosité et trouver des réponses à ses interrogations
(comment fond un glaçon ? que devient l’eau des flaques ? L’air
peut-il être emprisonné ? etc…). Ces activités sont essentiellement
manipulatoires et expérimentales.
- 2. Des opérations
logiques de comparaison, tri, classement, qui lui permettent de construire les
premiers concepts en sciences (par exemple, pour la matière, le concept de
solide, de liquide ; pour l’air et l’eau, le concept de matière ;
pour l’électricité le concept de contact électrique). Ces concepts lui
permettent ensuite de dresser des catégories, de fournir des définitions et
d’utiliser ses connaissances dans
le prolongement de son apprentissage.
- 3. La
communication de travaux et de résultats en vue de la mise au point de
connaissances générales à partager. La maîtrise de la langue est ici au cœur de
l’activité.
- 4. L’enquête,
la recherche d’informations pour élargir ses connaissances, répondre ou trouver
des idées (ex : comment avance une
fusée ?) ; comment sont faites les
crèmes glacées ?
Cahier d’expériences et écrits
intermédiaires
Quand
l’enfant (en groupe la plupart du temps) explore, tâtonne, mène des
investigations), il doit en garder la trace et pour cela dessiner ses montages,
noter ses observations, savoir les interpréter, consigner sa ou ses
conclusions.
Ces
écrits et dessins parcellaires faits en situation de travail autour d’une
manipulation, constituent des écrits intermédiaires. Chaque écrit intermédiaire
est centré sur l’objet de la phase de travail.
Pour
que ces écrits intermédiaires prennent du sens tous ensemble, il conviendra
qu’ils figurent — améliorés ou simplement tels quels — dans le "cahier
de manipulations" ou "cahier d’essais de science, ou
cahier d’expériences".. de l’élève. Leur disposition devra alors
les organiser : ils seront introduits par une phrase, une question…
(Pour aider les enfants dans l’écriture correcte de petits textes
ou légendes, une solution est d’écrire au tableau en début de séance les mots
et phrases qui reviennent souvent, afin de permettre aux enfants de disposer de
références exactes, ou de corriger eux-mêmes leurs fautes).
Cahier de Science et Trace écrite finale
Ces
savoirs intermédiaires vont s’additionner les uns aux autres en vue de
construire la réponse ou la solution à la question de départ qui les a initiés.
Avant
d’être repris tels quels ces écrits intermédiaires sont mis en commun (présentation
par affiches, ou, au tableau, etc......) puis éventuellement rectifiés (après
peut-être des va-et-vient expériences et mises en commun) puis validés par la
classe puis, par le maître.
De
ces propositions, la classe retient une conclusion générale qui prend
alors valeur de généralité ou vérité scientifique à consigner et
retenir. Cette conclusion générale une fois émise, doit être appuyée par un écrit
structuré récapitulatif de la démarche, écrit que nous nommons "trace
écrite ou trace écrite finale". Cette dernière est élaborée collectivement
sous le pilotage du maître.
La
trace écrite finale restitue l’organisation de tout le travail conduit avec ses
principales étapes, ses questions, ses schémas, ses légendes et commentaires,
ses interprétations et ses conclusions : on peut le considérer comme une
sorte de « rapport de recherche ». C’est pourquoi la trace écrite
finale n’est pas un résumé terminal, mais reprend et insère
chronologiquement, en les nommant, les différentes phases intermédiaires de la
recherche.
Chaque
phase est définie pas la question posée, la recherche entreprise. Elle énonce
donc son objet de travail (sa question), et l’enfant y place les schémas de ses
expériences avec observations, mesures, résultats et conclusion : ses écrits
intermédiaires sont donc repris ici.
Les
résultats partiels progressent et prennent peu à peu tout leur sens : ils
sont resitués dans la problématique qui les a engagés. Les étapes se succèdent et apportent à
la fin la conclusion générale de la classe.
La
trace écrite apparaît donc comme la « résultante » d’un processus de
recherche, progressif, structuré et tendu vers un objectif de conclusion. Ce
processus de recherche, qui au début montre des travaux partiels, avance et
finalement apporte la conclusion à retenir. La trace écrite constitue un
ensemble logique et cohérent, dont l’objectif est d’amener celui qui la lit à
admettre la conclusion générale finale recherchée. Sur le "cahier de
sciences" de l’élève, cette trace écrite sert à la fois de mémoire du
travail, de savoir à retenir, de communication à l’usage des autres, des
parents... bref, d’information pour chaque personne intéressée.
Remarques :
1. Certains maîtres utilisent des feuilles de papier pour les
travaux personnels des élèves lors des recherches ; ils les insèrent à la
suite de la trace écrite dans le cahier de science : il s’ensuit que les écrits
intermédiaires sont extérieurs à la trace écrite et n’apparaissent pas
comme les composantes des conclusions. Il en résulte que les conclusions sont déconnectées
du processus de leur élaboration, qu’elles apparaissent ainsi comme de simples
résultats et non comme l’aboutissement d’une recherche en acte.
2. Je me permets à cet égard de rappeler que chaque maître
dispose à sa guise des conseils précédents sur les écrits en activités
scientifiques. Leur intérêt est d’avoir jusque-là, permis une certaine
satisfaction des enseignants. À ce jour, de nombreuses options existent au
titre de la préférence enseignante : faute d’une argumentation à la fois épistémologique,
didactique et pédagogique, aucune d’entre elles n’a vocation jusqu’à
maintenant, à prétendre à l’hégémonie de son application.
S’il n’est pas conseillé de laisser des fautes dans les écrits
qui figurent dans le cahier de sciences, il convient de ne pas trop focaliser
l’attention de l’enfant sur les fautes (ne pas confondre les objectifs en
sciences avec ceux en français). Pour cela, les maîtres passent auprès des élèves
qui écrivent ou légendent sur leur "cahier d’essai de sciences", et
attirent simplement l’attention de l’enfant en l’invitant à corriger (il peut
aider d’une remarque). À la fin de la séance, l’enfant dispose d’un ensemble
qui peut alimenter la première trace écrite du cahier de science.
Le canevas général d’une trace écrite finale d’un
travail d’investigation expérimentale peut comprendre :
1. Un titre (parfois en forme de question)
2.
La question de départ, ou le problème qui se pose d’abord
3.
Ce que l’élève ou le groupe pense, ou pense faire... avec parfois un croquis.
4.
Les expériences réalisées effectivement, avec un dessin (ou schéma) anoté
5.
Une légende, ou un commentaire au bas du dessin ou une petite phrase
personnelle.
6.
Les mesures faites (ou les) résultat(s) obtenu(s)
7.
La conclusion qui en est tirée par l’élève ou son groupe et qui sera mise en
commun dans la classe.
8.
La conclusion finale reconnue par toute le classe, qui tiendra lieu du savoir à
retenir (approuvé par le maître et/ou vérifié dans les ouvrages.
Une
nouvelle question peut alors naître pour la séquence suivante. Une nouvelle
trace écrite, comme sa suite, viendra rejoindre la précédente. L’ensemble
enrichit peu à peu le cahier de science dont la cohérence apparaît
progressivement.
Remarque : certains maîtres choisissent
de préparer la feuille de sciences de l’enfant ; ils utilisent une forme
de tableau à remplir, ou reproduisent le canevas général. Au début du cycle 2
la question de l’écriture peut être contournée par des étiquettes, des dictées à
l’adulte. Fournir un modèle peut être une aide quand l’enfant est jeune (GS ou
CP) et qu’il est pour la première fois confronté à ce type de travail ; mais
une telle pratique devrait peu à peu céder la place à une disposition composée
collectivement, au terme de débats dans la classe. L’avantage en est une vraie
prise en compte de la maîtrise de la langue par la dévolution aux enfants de
leurs propres écrits.
CANEVAS GÉNÉRAL ou MODELE D’ORGANISATION
DE LA TRACE ÉCRITE FINALE POUR
UNE DÉMARCHE D’INVESTIGATION AU CYCLE 2
La trace écrite finale a pour rôle de structurer en
le restituant, le savoir construit par la classe. Pour cela elle doit refléter
l’activité de recherche et d’investigation dans ses deux dimensions :
d’une part celle des connaissances construites, d’autre part celle de la méthodologie
employée. Elle doit donc outre les résultats construits, présenter les mêmes étapes
de raisonnements que celles suivies dans l’activité. On peut considérer que la
trace écrite finale se présente comme un rapport de recherche — même très
simple — restitué peu à peu par la classe sous le pilotage de l’enseignant[1].
Avec le « Canevas général ou modèle d’organisation
de la trace écrite finale d’une démarche d’investigation au cycle 2 »
(voir dans les généralités du bibliothème), l’enseignant dispose d’un outil
de pilotage pour la mise en œuvre de la trace écrite finale d’une situation
d’investigation expérimentale (voir aussi le document « Démarches
en sciences au cycle 2 »). Il constitue une sorte de grille de
repérage logique pour l’enseignant et pour l’élève et non une fiche à
distribuer telle quelle aux élèves. Il se lit du haut vers le bas, selon la
chronologie du déroulement). Le « Canevas »[2]
y articule les étapes de travail conformément à la démarche suivie.
Les étapes sont précisées et nommées d’où l’aide apportée :
ces étapes constitueront l’ossature de la trace écrite finale de l’élève.
Soulignons cependant que l’utilisation de ce canevas général ne signifie pas
rigidité et contrainte : l’enseignant est libre de ses choix et peut
modifier ou décliner la proposition générale pour tenir compte du contexte de
la situation, d’autant qu’à la fin de chaque situation lui est proposée un « Exemple
de trace écrite valable pour la situation n ». Par exemple, dans ce
bibliothème sur la matière, les situations 4 et 8 ne relèvent pas directement
d’une démarche investigation mais bien d’un travail d’enquête, de fabrication
de maquettes : on peut organiser la trace écrite différemment.
Mise en œuvre pratique
d’une trace écrite finale dans une démarche d’investigation au cycle
2[3]
Lorsque l’enseignant lance la situation de départ, il
inscrit au tableau la question/interrogation/paradoxe, etc… pour que les
enfants aient sous leurs yeux l’objet de leur travail. Les groupes se lancent
1. Soit dans l’émission de leurs idées -> ils dessinent (GS, CP) ou écrivent
(CE1) sur des affiches ou des feuilles A4 vierges (ceci est encore facultatif
en GS ET CP).
2. Soit dans la collecte du matériel PUIS passent aux essais et aux
manipulations -> ils dessinent leur montage, notent ou dictent leurs
observations pour ensuite les présenter à la classe/ au groupe. Ils produisent
des écrits intermédiaires.
L’enseignant passe parmi les groupes puis, une fois la
plupart d’entre eux ayant terminé, il lance ensuite la confrontation des résultats :
les groupes présentent leur travail et leurs résultats. Un débat collectif peut
alors s’engager. Dans le cas 1, les groupes passent au 2 ; dans le cas 2,
la confrontation s’organise pour une décision finale de la classe et passer au 3 ci‑après).
3. Quand tous les groupes sont d’accord -> discussion menée par
l’enseignant pour se mettre d’accord sur la conclusion finale (réponse plus ou
moins partielle à la question de départ)[4].
3.1. si certains groupes invalident les résultas d’autres
groupes -> discussion collective pour relancer la question et procéder à de
nouvelles expérimentations.
3.2. Les enfants volontaires ou sollicités précisent
et notent au tableau le nouveau projet, la classe repart sur une nouvelle
investigation : reprendre à 2.
4. La classe a validé les résultats. L’enseignant organise un travail
collectif de rédaction autour de la conclusion admise.
5. Élaboration du savoir général final (« ce qu’il faut
retenir ») qui clôt toute la situation étudiée.
L’enseignant passe à la phase d’élaboration de la trace écrite
finale. Les élèves sont chacun devant leur feuille à remplir à la fois
individuellement, et à la fois collectivement : c’est la phase de rédaction
de leur trace écrite sous le pilotage de l’enseignant :
7. Discussion sur le « titre » à donner à ces travaux –
Ecriture au tableau du titre qui est retenu comme « Titre de la trace
écrite finale ».
8. Chaque élève — réuni ou non avec son groupe — inscrit ce titre
sur sa feuille. Puis il consigne la première interrogation ou question posée
(facultatif en GS et CP : et ce que le groupe a pensé faire et obtenir).
Il reporte sur sa propre feuille, le schéma de la manipulation que son
groupe a proposé et qui est un écrit intermédiaire (soit le reprendre en
photocopie, soit retracer, soit découper et coller l’écrit intermédiaire
initial).
L’élève est invité à marquer quelques lignes de commentaires
(personnalisation) ; puis il note les observations de son groupe
(ou bien il reporte les observations ou mesures du groupe : là
encore, on peut avoir recours à la photocopie de l’original en autant
d’exemplaires que d’enfants du groupe, soit l’élève a noté sur son propre
cahier d’expérience et l’on peut découper et coller ces écrits sur la trace écrite).
Enfin, chaque élève reporte les commentaires et
les interprétations que son groupe a présentées dans la mise en
commun des travaux. Il consigne la conclusion du groupe.
Puis mentionne si cette conclusion a été validée par
la classe. Elle va devenir la conclusion générale (à inscrire).
9. À CE NIVEAU, l’enseignant apparaît comme le garant
du savoir produit. Il peut inviter les enfants à se reporter à des manuels, à
la BCD, aux vidéos, dictionnaires, encyclopédies, livres parascolaires,
Internet, etc… pour vérifier que ce que la classe a trouvé est conforme au
savoir scientifique reconnu. En cas de manque de temps ou de manque de
ressources, l’enseignant apporte la caution scientifique et valide les
conclusions de la classe.
Les élèves reportent dans leur trace écrite la conclusion
adoptée par la classe.
Puis ils énoncent et consignent le savoir à retenir
fourni par cette investigation.
10. L’enseignant peut inviter à l’élargissement
de ce travail et inviter les élèves, en groupe ou individuellement, à des
recherches, enquêtes, applications, fabrications, bibliographies, recherches
historiques, etc… qui donneront du sens au travail d’investigation précédemment
effectué. Les travaux, lectures, notices, questionnaire, dessins,
photographies, etc… figureront à la suite de la trace écrite comme contexte
signifiant.
L’enseignant peut choisir de faire procéder à la trace écrite en une seule, ou
au contraire, en plusieurs fois : au cycle 2 procéder par étapes en
fonction des manipulations est parfois plus facile et plus immédiat pour les élèves.
Dans tous les cas, la trace écrite finale permet la
structuration intellectuelle de l’élève, tout en structurant ses connaissances.
Maîtrise de la langue (écrite et orale) et déroulement de la pratique
d’investigation scientifique se conjuguent dans une même complémentarité au
service du sens que l’élève va donner ainsi à son travail.
Organisation possible de la trace écrite
du « cahier de Sciences »
au cycle 2
Le cahier de sciences rassemble toutes les traces écrites
finales des activités. Chaque trace écrite s’inspire de l’outil « Canevas
général ou Modèle d’organisation de la trace écrite finale utilisable en cycle
2 » (vu plus haut). Elle peut aussi s’appuyer sur « Exemple
de trace écrite valable pour la situation « n » » dont le
plan lui est fourni à titre indicatif ou d’aide pédagogique à la fin de
chaque situation (voir ci‑après l’exemple).
EN AUCUN CAS l’élève ne doit remplir seul, le canevas
ni l’exemple suggéré à chaque situation : ce ne sont que des outils de
pilotage. La trace écrite est élaborée collectivement sous le pilotage de
l’enseignant, quitte ce qu’une fois les cadres étant posés chaque groupe complète
son travail indépendamment des autres.
La trace écrite reprend les étapes du
travail selon des rubriques vécues : la question posée, l’expérience
tentée, les suppositions, les investigations, observations, les conclusions tirées
de ce travail (ce sont les réponses aux questions initiales), et enfin, le
savoir à retenir de cette recherche. Le titre est négocié par toute la classe
et l’enseignant. À chaque étape, l’élève, invité par l’enseignant, consigne les
écrits intermédiaires de son groupe dans le cadre général prévu. Puis
il contribue au débat de la classe, et inscrit dans le cadre collectif les
travaux et conclusions validés. Le cahier de sciences est un « compromis
dynamique » entre les résultats partiels des groupes et le consensus final
du « collectif classe ». Il organise et administre le savoir
construit.
Exemple de trace écrite finale valable pour
la situation 1
TITRE : DES POUDRES À MÉLANGER…
1.
Solide ou liquide, à quelle catégorie appartiennent les poudres ?
Consigne :
avec lesquels, solides ou liquides, puis placer les poudres ?
· Mes
idées : je place les poudres avec…… parce que………
· Nos
essais avec les
1er essai
|
2ème essai
|
3ème essai
|
4ème essai
|
…
|
|
dessin
|
|||||
Résultats
|
· Nos
essais avec les solides (comme
pour les liquides)
· Résultats
· Conclusions :
2.
Toutes les poudres se dissolvent-elles dans l’eau ?
· Mes
idées : (texte du groupe ou de l’élève)
· Nos
expériences :
·
poudre 1
|
poudre 2
|
poudre 3
|
poudre 4
|
…
|
|
Dessin et observations
|
|||||
Résultats
|
·
Nos constats :
·
Définitions : (mélange homogène, hétérogène,
soluble insoluble, etc…)
Nous avons appris que :
Prénom
de l’élève :
Date :
[1] Ce qui
exclut totalement le simple « résumé » dicté, ou, le remplissage de
matrices ou feuilles de l’élève déjà toutes préparées à compléter par un mot ou
une phrase. Car l’aspect méthodologique constitutif du travail de classe est
exclu d’une telle conception, laquelle réduit l’activité scientifique à l’énoncé
de ses résultats. La formation de l’esprit scientifique telle qu’étudiée par
Bachelard, nous explique que l’enfant doit se heurter à ses incompréhensions et
les résoudre pour apprendre, et non se contenter de mémoriser des réponses.
[2] Désormais,
je désigne par « Canevas » le « Canevas général ou modèle
d’organisation de la trace écrite finale d’une démarche d’investigation au
cycle 2 » présenté dans les généralités du bibliothème cycle 2.
[3] Dans ce
paragraphe, nous numérotons en continu les étapes de travail pour mieux faire
ressortir leur continuité au sein de l’activité de classe
[4] À ce stade,
nous mettons en retrait les 3.1 et 3.2 pour signifier que l’on reste bien à la
phase 3 tant qu’il n’y a pas consensus dans la classe.

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